Terme consacré à l’anesthésie en réanimation. Elle repose sur l’administration de deux types de drogues, un hypnotique (qui induit la perte de conscience), et un morphinique (antalgique très puissant qui accroît l’effet de l’hypnotique).
Schématiquement elle est indiquée en cas d’agression cérébrale aiguë (« mise en repos du cerveau »), ou en cas de défaillance d’une grande fonction vitale (détresse respiratoire, ou cardio-vasculaire).
Elle induit un « coma artificiel ». Le niveau de conscience d’un patient ne peut donc être évalué qu’après son interruption, parfois depuis plusieurs jours (temps d’élimination des drogues variable suivant les patients et le contexte).
Elle s’accompagne d’une perte de la capacité à respirer de manière autonome et efficace. Elle doit donc systématiquement s’accompagner d’une ventilation mécanique.