Mener des travaux de recherche sur les cornées artificielles

Comment faire face à une pénurie de greffon de cornée ?

Contenu
Livre

À quoi sert la cornée ?

Située en avant de la pupille et de l’iris, c’est le « verre de montre » de l’oeil. Elle transmet la lumière au cristallin et à la rétine. Cette pellicule transparente est comme du cristal, la cornée est pourtant de même nature que la peau.

La cornée peut être le siège de plusieurs maladies qui peuvent l’abimer, la perforer ou la déformer.

La plupart des maladies de la cornée peuvent être traitées par des médicaments ou des interventions chirurgicales mais dans certains cas, la greffe de cornée est la seule solution pour éviter la cécité.

  • 3 à 8

    mois d'attente pour avoir un greffon

  • 1ère

    cause de cécité cornéenne : herpès cornéen

  • 3500

    greffes de cornée/an

La greffe de cornée, entre pénurie et risque de rejet

Les besoins en greffons de cornée augmentent mais les dons de cornées humaines stagnent.

Les malades attendent entre 3 et 8 mois avant d’obtenir une greffe. Ce délai peut leur faire perdre la vue.

La greffe de cornée ne convient pas à tous les malades, notamment aux patients atteints d’herpès qui présentent

un risque majeur de rejet du greffon.

Pourtant, pour eux, la greffe est cruciale car l’herpès cornéen est l’une des premières causes de cécité d’origine cornéenne.

L’Hôpital Fondation Rothschild à l’origine d’une 1ère européene : la greffe d’une cornée 100% artificielle

Après 6 rejets de greffons, Nadia est devenue totalement aveugle. Le Pr Eric Gabison, ophtalmologue spécialiste de la cornée, qui la suit depuis 14 ans, réalise l’opération de la dernière chance, grâce à un dispositif composée de matériaux synthétiques biocompatibles, qui s’intègrent progressivement à l’environnement cellulaire de l’oeil. Au bout de quelques mois, elle retrouve une acuité visuelle qui lui permet de se déplacer sans sa canne blanche.

Toute ma vie a changé, je n’ai plus de canne… Le Pr Gabison a refait ma vie».

Pr Eric GABISON, Ophtalmologue

Face à la pénurie mondiale de greffons de cornée humaine et, pour les patients pour lesquels la greffe échoue, les cornées artificielles présentent une véritable innovation. Nous pourrons greffer des patients jusqu’alors sans possibilités thérapeutiques, atteints de pathologies cornéennes sévères.»

Ophtalmologue à l'Hôpital Fondation Rothschild

Microscope

Nos travaux de recherche s4articulent autour de 3 axes

  • face à la pénurie de greffons de cornée : grâce à des techniques de thérapie cellulaire, nous cherchons à reconstituer les cellules détruites de la cornée du patient. Ces travaux sont toujours en phase de recherche, mais les premiers résultats sont très prometteurs.
  • l’herpès de la cornée : en modifiant génétiquement des greffons cornéens pour que le greffon lui-même “tue” l’herpès.
  • un Organoid-on-Chip pour trouver et/ ou tester de nouveaux médicaments : la technologie de rupture, dite d’Organoid-on chip, est un modèle artificiel de cornée imitant parfaitement, physiologiquement et génétiquement, la cornée humaine.

Nous contacter pour en savoir + 

BESOINS 2024 POUR CE PROJET : 500 000€ pour le financement d’équipements de recherche de dernière génération

Cet équipement innovant permet de caractériser certaines propriétés de nanoparticules produites par les cellules souches.

Examens

Légitimité de l'équipe à mener le projet

  • Le laboratoire de recherche dirigé par le Pr Éric Gabison est affilié au département de biothérapies cellulaires et tissulaires de l'hôpital Saint-Louis dirigé par le Pr Jérôme Larghero (AP-HP/ Université de Paris/Inserm). Ce département réalise des cultures de cellules souches, ainsi que la production et la livraison de produits de thérapie cellulaire pour des essais cliniques.
  • Les essais de thérapie génique sont réalisés en collaboration avec le département de recherche dirigé par le Pr Daniel Scherman, unité de technologies chimiques et biologiques pour la santé (UTCBS), Université de Paris - Chimie ParisTech / CNRS UMR8258 - U1022 INSERM.
  • La conceptualisation d’Organoid-On-Chip est réalisée en collaboration avec le Commissariat à l’énergie atomique (CEA).
 PORTEUR DE PROJET : Pr Gabison et son équipe

 

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