Portrait : Sophie, infirmière du PMOT
Publié le 2 novembre 2022
"Je suis infirmière référente à la coordination du prélèvement d’organes et de tissus (PMOT)."
Sophie a obtenu son diplôme d'Etat d'infirmière en 2007 à l'institut de formation de l'hôpital Saint-Anne. Elle a ensuite exercé quelques années en réanimation à l’hôpital Cochin, puis sur l’Ile de la Réunion pendant une année en réanimation neurochirurgicale. À son retour en 2014, Sophie a rejoint le service de réanimation de l'hôpital. En septembre 2016 après une formation encadrée par l’Agence de Biomédecine, l'unité de coordination du PMOT est créée. Après avoir accueilli le premier donneur d'organes à l'hôpital en 2017, l'équipe a obtenu une autorisation spécifique de l’ARS pour prélever des cornées en chambre mortuaire.
En quoi consiste votre métier d’infirmière du PMOT ?
Je suis une sorte de « chef d’orchestre » de la chaîne humaine du don qui se met en route dès que nous avons recueilli la non opposition du défunt auprès de l'un de ses proches au don d’organes et/ou de tissus. J’organise l’ensemble des étapes du prélèvement auprès des équipes de réanimation, paramédicales, de la radiologie, du bloc opératoire, des cadres, des équipiers… et en étroite collaboration avec nos partenaires l’Agence de Biomédecine, le laboratoire LCSH, la Banque française des yeux, la banque de tissus de l’hôpital Saint-Louis, la chambre mortuaire des Diaconesses (pour la cornée).
Le prélèvement est une activité très encadrée par la loi. Nous sommes les garants du respect des procédures. Il peut d’ailleurs nous arriver de faire appel au Procureur de la République si un médecin pose un obstacle médico-légal.
Une autre partie de ma mission consiste à promouvoir le don d’organes en sensibilisant le personnel de l’Hôpital et le grand public, et à former les étudiants dans les IFSSI.