Portrait : Nassima, agent de service hospitalier (ASH)
Publié le 30 mai 2023
"J’oublie la fatigue du métier car je suis épanouie à mon poste et entourée d’une équipe organisée, saine et toujours de bonne humeur, et cela à tous les niveaux hiérarchiques."
Quelle est votre fonction ?
Je suis agent de service hospitalier (ASH) en neurochirurgie au 4e étage, sous la responsabilité de Séverine Teissier, cadre supérieure de secteur. J’assure le nettoyage des locaux et j’apporte mon aide aux aides-soignantes pour les repas.
Quel est votre parcours professionnel ?
J’ai exercé en tant qu’auxiliaire de vie en Algérie pendant cinq ans. Puis, en octobre 2016, j’ai quitté mon pays pour venir vivre en France. En 2017, j’ai commencé des cours de français pour améliorer la langue et trouver un emploi. J’ai été recrutée en 2018 par Elior, prestataire de services de l’Hôpital. J’ai, pendant un an, partagé mon temps de travail entre Elior et l’Hôpital. Puis, en 2020, l’Hôpital m’a proposé le poste que j’occupe actuellement à plein temps.
En quoi consiste le métier d'ASH ?
Je prends en charge le nettoyage et la désinfection de l’ensemble du service, notamment les chambres des patients, les salles de pause et de soins, les équipements et les bureaux des médecins. Les ASH sont garantes de l’hygiène, de la propreté des espaces et de la préparation des lits pour les nouvelles admissions des patients. C’est un métier essentiel au bon fonctionnement de l’Hôpital.
J’accompagne également les aides-soignantes dans la distribution des plateaux-repas, à 8h pour le petit-déjeuner, à 12h30 pour le déjeuner et à 18h30 pour le dîner.
Quels sont les atouts et difficultés de ce métier ?
Une ASH doit être courageuse et assidue pour la bonne organisation du service. L’amour du métier est aussi important. Pour ma part, j’aime mon métier, je ne me décourage jamais et je suis très sensible aux questions de propreté et d’hygiène, c’est particulièrement important dans un service de neurochirurgie. D’ailleurs, dans notre service, on propose aux ASH d’assister aux staffs. J’essaye d’y participer car cela nous permet de mieux comprendre les besoins particuliers de nos patients et d’apprendre sur l’environnement dans lequel je travaille.
C’est un métier qui est difficile physiquement car nous effectuons des gestes répétitifs et travaillons avec un Sanivap. C’est un appareil de nettoyage à vapeur, très lourd, qui sollicite les bras et le dos. Nous devons faire attention en le manipulant pour ne pas nous blesser.
Merci à Nassima de nous avoir présenté son métier !