Portrait : Karima, infirmière de coordination d'éducation thérapeutique
Publié le 31 mai 2022
Quel est votre parcours professionnel ?
Après l’obtention du diplôme d’État d’infirmière à l’institut de formation de la Pitié-Salpêtrière, j’ai exercé dans plusieurs hôpitaux de l’AP-HP tels que Saint-Antoine, Tenon, Rothschild (dans le 12e arrondissement), principalement en chirurgie et dans des unités de soins aigus. En 2011, j’ai rejoint la Fondation en hôpital de jour où j’ai travaillé pour la première fois avec des patients chroniques. J’ai rejoint les consultations CRC-SEP en 2018.
En quoi consiste votre métier d’infirmière en consultation SEP ?
Une grande partie de mon travail s’articule autour des consultations de reprise d’annonce. Je revois le patient après l’annonce du diagnostic. Nous abordons ensemble toutes ses questions, je reprends si nécessaire les informations qui lui ont été données par le neurologue, sur les traitements et leurs possibles effets secondaires.
Dans le cadre de cette consultation, je fais également des évaluations SEP en hôpital de jour. Elles consistent à réévaluer le patient après plusieurs années de traitement, à objectiver la progression de la maladie, et à proposer des formations aux auto-injecteurs pour ceux qui souhaitent être autonomes en s’auto-administrant leur traitement.
En quoi consiste votre programme d’éducation thérapeutique FondaSEP ?
Notre programme FondaSEP vise à rendre le patient plus autonome par l’acquisition de connaissances qui vont renforcer ses propres compétences sur sa maladie et les moyens de préserver une qualité de vie qui répond à ses besoins. Nous travaillons davantage sur les compétences d’adaptation du patient que sur le traitement, en traitant par exemple le sujet de la fatigue qui est un symptôme commun à la grande majorité des malades.
