Portrait : Carole, IADE, au bloc opératoire et en NRI

Publié le 2 juillet 2022

Je suis infirmière-anesthésiste diplômée d’état (IADE). J’exerce au sein d'une équipe d’une vingtaine d’IADE.

Carole n'était a priori pas destinée à devenir infirmière. En effet elle a obtenu un bac ES (économique et social) puis à l'université elle a passé deux concours qui ont comme point commun, l'humain: le concours d'assistante sociale et celui d'infirmière.

Après avoir finalement fait une école d'infirmière et obtenu son diplôme en 2009; elle a exercé pendant 8 ans ce métier au sien de plusieurs Espic dans des services spécialisés en cancérologie, en réanimation cardiologique, en réanimation polyvalente et en salle de réveil. En novembre 2015, Carole a intégré la Fondation dans le service de réanimation. "Grâce au financement de ma formation pendant 2 ans par l’Hôpital, j’ai obtenu mon diplôme d'IADE en 2019. Depuis, j’exerce à la fois au bloc et en NRI".

 

Le métier d'IADE est un exercice en binôme avec un médecin anesthésiste-réanimateur. En amont de chaque opération et, de manière ritualisée, l’IADE s’occupe de l’ouverture de la salle et prépare le matériel nécessaire à toutes les éventualités de l’intervention. L’IADE s’occupe également de l’accueil et de l’installation du patient au bloc. Cette phase relationnelle est très importante pour rassurer le patient et créer un lien de confiance.

Il y a également la matériovigilance, à savoir le signalement, l'enregistrement, l'évaluation et l'exploitation des informations recueillies dans un but de prévention. Ils contribuent également à des protocoles de recherche et études cliniques en anesthésie en collaboration avec le MAR.

 

 

Y a-t-il certaines spécificités à l’Hôpital Fondation Rothschild ?

Nous pratiquons la chirurgie éveillée ou l’hypnose. Certains IADE ont suivi des formations à l’hypnose et à l’utilisation d’un langage positif avec des phrases telles que

« rassurez-vous » au lieu de « ne vous inquiétez pas ». Mais parfois les échanges sont plus compliqués, nous n’arrivons pas à établir de connexion, y compris avec les enfants. J’y suis d’autant plus sensibilisée que j’ai consacré mon mémoire à la prise en charge de l’enfant en pré-opératoire. Nous envisageons d’ailleurs de mettre en place une consultation pédiatrique afin de mieux préparer les enfants et leurs parents à l’induction. C’est très utile pour les enfants multi-opérés en neurochirurgie ou en ophtalmologie. Des études montrent des résultats très positifs sur la réduction de l’anxiété quand les parents et les enfants sont préparés à l’induction. Contribuer à mettre en place ce parcours serait vraiment génial !

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