PROJET BOOSTER : UNE 1ère MONDIALE dans la prise en charge de l'AVC !
Sommaire
Dossier de presse : projet Booster "Un plus pour le patient, un plus pour la recherche, un plus pour l'innovation française"
L'Accident Vasculaire Cérébral, qu'est ce que c'est ?
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont des maladies fréquentes et graves. Ces maladies nécessitent une prise en charge experte en urgence. Ils concernent plus de 140 000 nouveaux cas par an en France, soit 1 personne sur 6. Il s’agit de la 1ère cause de mortalité chez les femmes (avant le cancer du sein) la 1ère cause de handicap acquis chez l’adulte, de la 2ème cause de démence après la maladie d’Alzheimer et la 3ème cause de mortalité chez l’homme.
A lire également dans le dossier de presse :
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Les différents types d'AVC
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5 signes d'alerte d'urgence absolue
D'ici 2030, des AVC de plus en plus fréquents
Principales raisons de l'augmentation de 30 % du nombre d'AVC :
Les facteurs de risque
Certes, l’âge et la prédisposition héréditaire sont deux facteurs de risque que l'on ne peut pas modifier. Les autres facteurs de risques, responsables de 90% des AVC, sont, quant à eux, modifiables. On peut agir dessus :
L’hypertension artérielle, qui contribue à 40% du risque d’AVC
- Le tabagisme, qui triple le risque d’AVC
- L’obésité abdominale qui contribue à hauteur de 36% à l’AVC
- Une alimentation non équilibrée qui contribue à hauteur de 33% au risque d’AVC
- Le manque d’activité physique
- La consommation d’alcool
- La fibrillation atriale, 1er facteur de risque d’origine cardiaque, avec un risque multiplié par 4
- Les facteurs psychosociaux (stress, dépression, isolement social…)
- Un diabète, pour l’AVC ischémique
- Une concentration trop élevée de lipides présents dans le sang (cholestérol, triglycérides…).
A lire également dans le dossier de presse :
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Le vieillissement de la population et l'amélioration de la détection des AVC augmente leur nombre
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Encore 2/3 des patients arrivent tardivement à l'hôpital
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Données clés de l'AVC en France
La prise en charge en France
Les grandes étapes
- Etape 1 : Appeler les secours (18 ou 15) au moindre doute, ne pas attendre « que ça passe » et faire confiance au SAMU ou aux pompiers.
- Etape 2 : Le SAMU ou les pompiers organisent le transport en urgence de la personne dans le service d’urgence disposant d’une téléconsultation neurovasculaire ou dans l’Unité NeuroVasculaire (UNV) la plus proche. Ces structures spécialisées de soins permettent une prise en charge 24h/24 et 7j/7, par un personnel médical et paramédical expérimenté disposant d’un plateau technique adapté.
- Etape 3 : Examen clinique médical rapide, bilan sanguin et imagerie cérébrale en urgence (scanner ou IRM) pour confirmer le diagnostic : AVC hémorragique ou AVC ischémique (l’IRM permet de déterminer avec précision la zone où se situe le caillot).
- Etape 4 : Traitement en urgence, selon le type d’AVC (ischémique ou hémorragique), son étendue et sa localisation, les contre-indications aux traitements, le délai de prise en charge après le début des symptômes et l’accessibilité des traitements (600 services d’urgence, 138 Unités NeuroVaculaires, 38 services de NeuroRadiologie Interventionnelle) mais sans limite d’âge.
- Etape 5 : Une hospitalisation pour prévenir les complications, trouver la cause et identifier les facteurs de risque pour éviter la récidive : dépistage du diabète, de dyslipidémies, de maladie de la coagulation par une prise de sang ; dépistage de l’hypertension artérielle, d’arythmie cardiaque, d’autres causes cardiaques par un monitoring cardiaque, un électrocardiogramme, une échographie cardiaque ; dépistage de plaques d’athérome sur la paroi des artères carotides par exemple, par un écho-doppler ou une imagerie ; dépistage d’addiction au tabac ou à l’alcool… débuter la rééducation, préparer le transfert dans un centre de rééducation ou le retour à la maison.
A lire également dans le dossier de presse :
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L'évolution des traitements
Le projet Booster* : un projet de recherche inédit et prometteur mené à l'Hôpital Fondation Rothschild
pour opérer un changement des recommandations mondiales de prise en charge en urgences des AVC. Piloté par le Pr Mikael Mazighi, neurologue à la Fondation A. de Rothschild et à l’Hôpital Lariboisière, le consortium BOOSTER se donne 5 ans pour faire émerger une médecine personnalisée des AVC en situation d'urgence.
Le consortium BOOSTER regroupe des équipes médicales (Fondation A. de Rothschild, Hôpital Lariboisière, Hôpital Foch, CHU de Caen, et FHU de Lyon), des équipes de recherche (Inserm et Hospinommics), des partenaires industriels à visibilité internationale (Stago et Balt) et des startups innovantes nées à l’Inserm et à Polytechnique (Sensome et Acticor). Le consortium est coordonné par l’AP-HP. L’obtention du financement de ce projet par l’Etat, s’est accompagnée de la création en juillet 2019, d’une astreinte recherche qui assure 7j/7 et 24h/24, l’inclusion des malades dans des protocoles de recherche.
* BOOSTER : Brain clOt persOnalized therapeutic Strategies for sTroke Emergent Reperfusion
Une simple goutte de sang pour réaliser, en urgence, un diagnostic précoce
Le projet BOOSTER cherche à réduire le délai de prise en charge de l’AVC. Aujourd’hui, en France, il faut compter en moyenne 160 minutes avant l’arrivée du patient à l’hôpital, puis 45 minutes jusqu’à la mise en oeuvre du traitement.
Raccourcir les délais passe par une meilleure information des citoyens sur les signes d’AVC, par une présence de service spécialisés (Unité neuro-vasculaire et expertise NRI) sur tout le territoire et, par un diagnostic plus précoce. C’est l’une des composantes de BOOSTER qui consiste à mettre au point et à valider à partir de marqueurs présents dans le sang, un algorithme prédictif du type d’AVC
(ischémique ou hémorragique), de la réponse à la thrombolyse et du pronostic.
Comment ? Une prise de sang effectuée dans le camion du Samu ou des pompiers et analysée en direct grâce à un petit appareil simple d’utilisation. En cas de présence avérée d’un caillot, le patient sera alors dirigé très rapidement vers une structure disposant d’équipements et d’expertises appropriés. « Nous sommes vraiment dans l’émergence de la médecine personnalisée des AVC, avec
des parcours patients qui ne seront plus les mêmes en fonction du type d’AVC et de sa gravité », précise le Pr Mazighi, neurologue à l’Hôpital Fondation Rothschild. L’objectif sous-jacent est aussi de réduire « l’embouteillage » aux urgences ou dans les services spécialisés, en évitant l’arrivée de patients dont l’état ne nécessite pas une intervention de haute technicité.
A lire également dans le dossier de presse :
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Identifier les résistances aux traitement et développer de nouveaux traitements.
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Les atouts de l'Hôpital Fondation Rothschild dans la prise en charge de l'AVC
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Rapidité de la prise en charge : toutes les compétences et plateaux techniques sur un même site
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L’Hôpital Fondation Rothschild est l’un des Hôpitaux en Europe qui pratique le plus de thrombectomies
Contacts Presse
Hôpital Fondation Adolphe de Rothschild
Emmanuelle Le Roy
Tel : 01 48 03 67 51
LJ Communication
Maryam De Kuyper - Anne-Laure Brisseau
Tel : 01 45 03 89 94 - 01 45 03 50 36
Lire le dossier de presse Projet Booster 2022
Dossier de presse - AVC - 20 oct 22.pdf