Livre

Qu'est-ce que le rétinoblastome ?

Le rétinoblastome est la plus fréquente des tumeurs primitives de l’œil chez l’enfant. C’est une tumeur rare (incidence 1/15 000 naissances).

  • Dans 40 % des cas, le rétinoblastome est bilatéral avec un âge moyen au moment du diagnostic de moins de 1 an, tous ces jeunes enfants ont une mutation constitutionnelle du gêne RB1.
  • Dans 60 % des cas, le rétinoblastome est unilatéral, l’âge moyen au moment du diagnostic est généralement de 2 ans et 15 % de ces patients ont une mutation constitutionnelle du gêne RB1.

Le traitement de référence comprend généralement de la chimiothérapie intraveineuse suivi du traitement local de chaque tumeur. Plusieurs études ont montré que ces traitements autorisaient de bons taux de préservation de l’œil et diminuaient le recours à l’irradiation externe.

Un traitement de chimio-embolisation du rétinoblastome peut améliorer la pénétration intraoculaire des chimiothérapies par une injection par voie intra-artérielle après cathétérisme de l’artère ophtalmique. 

Soignant

Déroulé de la chimio-embolisation

Le cathétérisme de l’artère ophtalmique (artère principale de l’œil) est réalisé sous anesthésie générale sous contrôle radiologique dans un bloc de neuroradiologie interventionnelle. Après ponction de l’artère fémorale, un microcathéter est navigué dans l’artère ophtalmique.

La chimiothérapie est injectée pendant 15 minutes selon une dose calculée en fonction du poids de l’enfant. L’injection est répétée en général de 3 à 6 fois à 1 mois d’intervalle.

Le patient est réveillé en salle de réveil puis hospitalisé pendant une nuit et ressort de l’hôpital le lendemain de l’intervention.

Examens

Résultats et effets secondaires possibles

L’injection de la chimiothérapie dans l’artère ophtalmique permet d’augmenter la concentration de la chimiothérapie dans la tumeur. Associée à d’autres techniques (chirurgie au laser), elle permet d’augmenter les chances de garder l’œil (évite d’avoir recours à l’ablation de l’œil).

Cette intervention peut présenter certains risques :  

  • Œdème de la paupière
  • Perte de l’usage de l’œil concerné à cause de la toxicité de la chimiothérapie 
  • Augmentation du risque d’infection lié à la chimiothérapie

Consultez un spécialiste

Par mail ou par téléphone prenez rendez-vous dans notre hôpital, en secteur 1, sans dépassement d’honoraires

Soutenez nos projets

Nous avons besoin de vous pour changer la vie des patients